Un véritable catalyseur

La Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) adopte une action concertée pour transformer le portrait de la santé mentale au Canada.

La Commission a été créée en 2007 à la suite de consultations au cours desquelles des milliers de Canadiens et de Canadiennes, d’un océan à l’autre, ont exprimé le désir de disposer d’un meilleur système de santé mentale. Il s’agit de la plus vaste étude portant sur la santé mentale et les troubles mentaux jamais menée au pays.

Les Canadiens et Canadiennes y ont raconté les répercussions de la maladie mentale sur les enfants et les jeunes, les travailleurs, les aînés, les Autochtones, les aidants naturels, les sans-abri ainsi que sur le système judiciaire. Parmi tous les témoignages, un sujet récurrent a été décelé : la stigmatisation et la discrimination dont les personnes atteintes de maladie mentale sont victimes. Elles constituent un obstacle majeur à la recherche d’aide et à l’obtention de traitement.

En réponse à ces témoignages, la Commission s’est associée à un vaste réseau de spécialistes, de conseillers et de bénévoles afin d’initier un changement important au sein du système de santé mentale au Canada en créant, en diffusant et en promouvant la recherche, les nouvelles connaissances et les pratiques exemplaires pour influencer l’établissement de politiques et la prise de décisions à ce sujet.

Par exemple, la Commission lutte contre la stigmatisation par le biais de son programme Changer les mentalités, une initiative anti-stigmatisation d’une durée de dix ans, en tentant de découvrir les moyens les plus efficaces pour modifier les attitudes et les comportements négatifs à l’égard des personnes qui souffrent de maladie mentale. Changer les mentalités a établi des partenariats partout au pays pour découvrir et évaluer des programmes de lutte contre la stigmatisation existants dans le but de déterminer leur efficacité et de considérer s’il est possible de les reproduire ailleurs au pays.  

Par ailleurs, la Commission aborde les questions complexes relatives aux itinérants atteints de maladie mentale par son projet de recherche novateur appelé Chez soi. Cette initiative constitue le plus grand projet de recherche en son genre dont l’objectif est de trouver les meilleures façons de procurer un logement et des services à certains citoyens très vulnérables et ainsi, susciter un changement de politique. À Montréal, en mars 2011, l’équipe du projet Chez soi, qui compte plus d’une douzaine de partenaires actifs dans les domaines de la santé et de la recherche, avait recruté plus de 400 participants et trouvé un logement à 160 personnes. Elle leur a donné accès à une gamme de services de soutien communautaire et de santé qui leur permettront d’emprunter le chemin vers la vie indépendante. L’an dernier, l’équipe montréalaise de Chez soi a accueilli une délégation française qui implantera le modèle de recherche de Chez soi à Toulouse, à Lille et à Marseille cette année, puis à Paris, l’an prochain.

Aujourd’hui, la Commission de la santé mentale du Canada joue un véritable rôle de catalyseur. Elle réunit les personnes et les organismes clés pour aborder des questions courantes relatives à la santé mentale. Elle fait en sorte que les connaissances atteignent les publics clés et qu’elles soient adoptées par l’ensemble du système. Le rôle de la Commission consiste également à élaborer une stratégie nationale en matière de santé mentale dans le but ultime d’accélérer les changements positifs au bénéfice de tous.

 

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