Mot-clé : troubles mentaux

L’obésité et les troubles de santé mentale : un lien toujours aussi problématique

Tout d’abord, il est important de noter que les personnes ayant un trouble de l’humeur (p. ex., le trouble bipolaire) connaissent toujours une surmortalité précoce de 15 à 25 ans par rapport à la population générale. Si les suicides occupent une part certaine de cette surmortalité, les maladies respiratoires, cardiovasculaires et leurs complications en représentent une part considérable (jusqu’à 69 %). Ces maladies ont souvent un point de départ commun : l’obésité.

Des techniques accessibles à tous pour gérer les troubles de l’humeur

Dans un article publié dans un précédent numéro de Quintessence, j’ai écrit sur le Soutien à l’autogestion (SAG) des troubles de l’humeur, une approche qui s’avère être d’une efficacité surprenante, malgré sa facilité d’implantation et les coûts minimes qu’elle engendre. Le SAG préconise l’enseignement aux patients de méthodes fondées sur des données probantes afin que ces derniers puissent gérer plus efficacement leur dépression. Ils obtiennent sans frais le Guide d’autosoins pour la dépression, en plus d’avoir accès au soutien d’un professionnel de la santé, d’un travailleur d’entraide ou d’un membre de leur famille. Les techniques enseignées dans ce guide sont basées sur la thérapie cognitivo-comportementale.

Une charte des valeurs?

Disons les choses telles qu’elles sont, sans détour…
Vous développez un trouble anxieux à la suite d’un accident de travail? Rassurez-vous : l’État vous aidera en couvrant les frais d’un traitement, y compris les frais d’une psychothérapie si c’est nécessaire.
Votre fils s’est suicidé? Eh bien…

Changer les mentalités… dans les cégeps du Québec?

La crainte de l’étiquetage associée au trouble mental est très grande, et c’est ce qui explique en grande partie que l’on soit si réticent à dévoiler ses difficultés à ses amis, à sa famille et à des professionnels de la santé. La stigmatisation associée au trouble mental est un enjeu majeur, mais le plus souvent invisible. Pourtant, elle a de graves impacts psychosociaux sur la personne atteinte, et ce, dans plusieurs sphères de sa vie. Il arrive fréquemment que les personnes souffrant d’un trouble mental nous disent même que la stigmatisation et la discrimination leur sont plus pénibles que le trouble lui-même.

L’infirmière en santé mentale : une actrice clé en matière d’accessibilité, de continuité, de qualité et de rétablissement de la personne!

Dans son éditorial de mars 2013, la présidente de l’OIIQ, Mme Lucie Tremblay, soulignait la force indéniable que représentent les quelque 72 000 infirmières du Québec et les invitait à créer une synergie entre elles et avec les collègues du réseau pour changer le système de santé. « En tant que professionnels, nous devons faire valoir notre expertise et la mettre à profit pour que la population ait accès à des soins de qualité », mentionnait-elle. En santé mentale et en psychiatrie, elles sont plus de 4000 à œuvrer dans toutes les structures du système de santé. En exerçant leur leadership, elles peuvent contribuer à mieux répondre aux besoins toujours plus complexes de la population.

Pourquoi favoriser la collaboration entre les membres de la famille et les intervenants?

De plus en plus, on s’entend pour dire que les membres de la famille jouent un rôle primordial lorsqu’il est question de soutenir une personne devant composer avec un trouble mental, puisque dans 60 % à 70 % des cas, ils sont la principale source de soutien. Si de tout temps les membres de la […]

L’INSPQ propose un modèle

Dans le cadre d’un avis scientifique portant sur les interventions efficaces en promotion de la santé mentale et en prévention des troubles mentaux, l’INSPQ (2008) propose un modèle conceptuel permettant d’évaluer la pertinence de mesures pouvant être mises en œuvre pour promouvoir la santé mentale et prévenir les troubles mentaux.

Une approche prometteuse

Le modèle de soins en étapes semble être une approche prometteuse pour améliorer la qualité des soins offerts aux personnes qui présentent des troubles mentaux courants. Rappelons qu’il s’agit d’un modèle de prestation de soins où les interventions sont hiérarchisées en fonction des besoins du patient et que la progression vers des degrés de soins plus complexes est envisagée lorsque l’état de santé du patient ne s’améliore pas à la suite des interventions offertes. Ce modèle permettrait d’améliorer l’organisation actuelle des services en santé mentale.

Des effets bénéfiques évidents

La période prénatale de même que les premières années de vie de l’enfant constituent des périodes cruciales pour l’établissement des fondements de la santé mentale d’un individu. Les facteurs de protection ou de risque auxquels l’enfant est exposé, même s’ils peuvent ultérieurement être modulés par d’autres facteurs, contribuent à le rendre plus robuste ou plus vulnérable à court, moyen et long termes. Par conséquent, ces périodes sont particulièrement favorables tant pour la promotion de la santé mentale que pour la prévention des troubles mentaux.