Article(s) septembre 2011

Le collège : un milieu favorable à l’amélioration de la santé mentale

Les jeunes en transition vers la vie adulte constituent une population à risque de développer des problèmes de santé mentale. Les statistiques sont frappantes, c’est dans le groupe des 15-24 ans que l’on retrouve les prévalences les plus élevées de détresse psychologique, de troubles anxieux ou dépressifs, de troubles liés à la consommation d’alcool et de drogues et de troubles de l’alimentation. De plus, le suicide est la deuxième cause de mortalité pour ce groupe d’âge. L’ampleur de ces problèmes se fait d’ailleurs sentir au sein de la population étudiante dans les établissements d’enseignement collégial. Depuis les dernières années, des démarches se font surtout dans le but de soutenir les clientèles dites émergentes qui regroupent notamment les jeunes ayant des troubles mentaux et des troubles d’apprentissage. En vue de soutenir l’ensemble des besoins de santé et le bien-être chez les jeunes, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) publiaient en 2010, le Cadre de référence pour soutenir la collaboration entre les centres de santé et de services sociaux (CSSS) et les collèges publics du Québec.

Le rôle clé des soins de santé mentale en collaboration

Les services de santé mentale reconnaissent de plus en plus les rôles primordiaux exercés par les soins primaires dans la prestation de services de santé mentale dans pratiquement chaque communauté du Canada. Ils reconnaissent également l’importance d’établir des partenariats afin d’optimiser ces rôles. Une telle collaboration permet aux services d’utiliser de manière plus efficace leurs ressources respectives, d’améliorer l’accès aux services de santé mentale et de toxicomanie, de mieux coordonner les soins, et d’améliorer l’expérience des personnes qui reçoivent ou cherchent à obtenir des soins pour un problème de santé mentale ou de toxicomanie.