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Nouvelles conclusions du Centre de ressources en promotion de la santé (CRPS) du CAMH sur la promotion de la santé mentale en Ontario

Au cours de la dernière année, le Centre de ressources en promotion de la santé (CRPS) du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) a produit un nouveau rapport mettant en lumière le travail considérable associé à la promotion de la santé mentale (PSM) qui a été effectué partout en Ontario. Le CRPS du CAMH est membre du Réseau d’échange de données probantes du Programme de soutien au système provincial (PSSP) au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH). EENet est un réseau d’échange de connaissances qui réunit les intervenants en santé mentale et en toxicomanie de partout en Ontario.

Les rôles de la santé publique au regard de la santé mentale des populations

Ces dernières années, il y a eu autant d’études que d’événements qui nous ont poussés à réaliser que la santé mentale signifiait beaucoup plus que la simple absence de troubles mentaux. Quelqu’un de « pas malade » n’est pas forcément en bonne santé mentale. C’est quelqu’un qui se sent bien, qui arrive à s’accomplir même dans l’adversité que la vie sort parfois de son chapeau. Une santé mentale positive, c’est ce qu’on se souhaite tous : de porter en soi le nécessaire pour pouvoir exister au sein de la communauté et y contribuer activement.

Un effort pour concrétiser les politiques publiques favorables à la santé mentale des populations

La bonne santé mentale constitue une ressource pour la vie et une condition nécessaire à la possibilité de vivre des vies en santé et socialement productives. Les interventions, incluant les politiques publiques, agissent sur les déterminants de la santé mentale au niveau structurel et environnemental, sur les dimensions sociales au sein de la communauté et de la famille ainsi que sur des facteurs de niveau individuel.

Implantation du PASM 2005-2010 : un travail en cours

En février dernier, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a publié une évaluation de l’implantation du Plan d’action en santé mentale (PASM) 2005-2010. Le rapport indique que des progrès ont été observés sur le plan de l’implantation de nombreux aspects du PASM et que des améliorations considérables ont été apportées à la prestation et à l’organisation des services là où les efforts d’implantation ont porté fruit. Toutefois, l’évaluation révèle également que l’implantation de la plupart des mesures locales, régionales et nationales demeure incomplète, à la fois entre les régions et à l’intérieur des régions, et que les cibles spécifiques aux services, à quelques exceptions près, n’ont pas été atteintes.

Évolution des politiques

Jusqu’aux années 1960, les services offerts aux personnes ayant un problème de santé mentale relèvent surtout des hôpitaux psychiatriques. Ils accueillent souvent plusieurs milliers de « malades », ont essentiellement une fonction de gardiennage et n’offrent que peu de traitements structurés. Plusieurs facteurs ont toutefois fait en sorte que les choses changent très rapidement : l’introduction des neuroleptiques, la mise au point de programmes de spécialisation médicale en psychiatrie et surtout, la dénonciation par les usagers eux-mêmes des conditions de vie dans ces hôpitaux.