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Enfin un accès facilité à la psychothérapie, mais à condition d’y avoir vraiment accès!

Nous avons tous appris en décembre dernier que le gouvernement compte mettre sur pied un programme visant à accroitre l’accès à la psychothérapie. De toute évidence, le montant annoncé, soit 35 millions $, ne permettra pas de répondre aux besoins des Québécois et Québécoises. En effet, les évaluations réalisées par

Les conditions de pratique en psychothérapie : la situation actuelle et la rémunération demandée

Je l’ai déjà affirmé, et je le redis ici : si on veut permettre l’accès à la psychothérapie, il faut remplir un certain nombre de conditions, l’une d’entre elles étant qu’il faut offrir aux professionnels des conditions de pratique qui favorisent leur adhésion au programme. Et qui dit conditions de pratique, dit rémunération.

Accès la psychothérapie : le point de vue des cliniciens

Si on veut mettre en place un système aussi vaste que serait celui permettant un accès accru aux psychothérapies et si on veut que ce système fonctionne, il faut qu’il ait été construit en prenant divers éléments en considération. Évidemment, il doit être axé sur les besoins des usagers. Mais il doit aussi prendre en compte — et c’est ici que l’on est souvent plus négligent — le point de vue des professionnels qui œuvreront au sein de ce système.

Première ligne en santé mentale au Brésil : un modèle différent

J’arrive tout juste d’un séjour de plusieurs semaines au Brésil où j’ai pu constater plusieurs différences avec le Québec dans le fonctionnement des services, notamment dans l’organisation des services de première ligne en santé mentale. Ce pays a pris le virage de l’intégration de la santé mentale en première ligne sensiblement en même temps que nous (dans les années 2000). Toutefois, le modèle adopté est quelque peu différent du nôtre.

Une charte des valeurs?

Disons les choses telles qu’elles sont, sans détour…
Vous développez un trouble anxieux à la suite d’un accident de travail? Rassurez-vous : l’État vous aidera en couvrant les frais d’un traitement, y compris les frais d’une psychothérapie si c’est nécessaire.
Votre fils s’est suicidé? Eh bien…

Implantation du PASM 2005-2010 : un travail en cours

En février dernier, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a publié une évaluation de l’implantation du Plan d’action en santé mentale (PASM) 2005-2010. Le rapport indique que des progrès ont été observés sur le plan de l’implantation de nombreux aspects du PASM et que des améliorations considérables ont été apportées à la prestation et à l’organisation des services là où les efforts d’implantation ont porté fruit. Toutefois, l’évaluation révèle également que l’implantation de la plupart des mesures locales, régionales et nationales demeure incomplète, à la fois entre les régions et à l’intérieur des régions, et que les cibles spécifiques aux services, à quelques exceptions près, n’ont pas été atteintes.

Mise en œuvre de soins hiérarchisés, une étude de cas

Au Québec, le plan d’action en santé mentale (PASM) 2005-2010 propose une réorganisation des services en santé mentale basée sur une hiérarchisation des soins. Cette hiérarchisation consiste à déterminer les soins offerts et les clientèles desservies par les différents prestataires de services, de même que les mécanismes de gestion des interfaces entre les niveaux de soins. Elle a pour objectif d’améliorer l’efficience du système de soins en favorisant une meilleure complémentarité entre les prestataires de services et en assurant une continuité accrue des soins entre ceux-ci.

Évolution des politiques

Jusqu’aux années 1960, les services offerts aux personnes ayant un problème de santé mentale relèvent surtout des hôpitaux psychiatriques. Ils accueillent souvent plusieurs milliers de « malades », ont essentiellement une fonction de gardiennage et n’offrent que peu de traitements structurés. Plusieurs facteurs ont toutefois fait en sorte que les choses changent très rapidement : l’introduction des neuroleptiques, la mise au point de programmes de spécialisation médicale en psychiatrie et surtout, la dénonciation par les usagers eux-mêmes des conditions de vie dans ces hôpitaux.