Mot-clé : psychothérapie

Enfin un accès facilité à la psychothérapie, mais à condition d’y avoir vraiment accès!

Nous avons tous appris en décembre dernier que le gouvernement compte mettre sur pied un programme visant à accroitre l’accès à la psychothérapie. De toute évidence, le montant annoncé, soit 35 millions $, ne permettra pas de répondre aux besoins des Québécois et Québécoises. En effet, les évaluations réalisées par

Culture et ouverture pour comprendre et traiter la souffrance psychologique

Au moment où je rédige ce billet, je songe à la discussion que j’ai entretenue avec Bruno Falissard, pédopsychiatre et professeur de biostatistique à l’Université Paris-Sud. Nous avons notamment parlé d’un de ses mandats à titre de président de l’IACAPAP (International Association for Child and Adolescent Psychiatry and Allied Professions), qui l’amène à voyager partout dans le monde pour découvrir les différentes modalités de prise en charge des troubles psychiatriques chez les enfants et les adolescents.

Les conditions de pratique en psychothérapie : la situation actuelle et la rémunération demandée

Je l’ai déjà affirmé, et je le redis ici : si on veut permettre l’accès à la psychothérapie, il faut remplir un certain nombre de conditions, l’une d’entre elles étant qu’il faut offrir aux professionnels des conditions de pratique qui favorisent leur adhésion au programme. Et qui dit conditions de pratique, dit rémunération.

Accès la psychothérapie : le point de vue des cliniciens

Si on veut mettre en place un système aussi vaste que serait celui permettant un accès accru aux psychothérapies et si on veut que ce système fonctionne, il faut qu’il ait été construit en prenant divers éléments en considération. Évidemment, il doit être axé sur les besoins des usagers. Mais il doit aussi prendre en compte — et c’est ici que l’on est souvent plus négligent — le point de vue des professionnels qui œuvreront au sein de ce système.

Psychothérapie : la question n’est pas de savoir si on peut se permettre de l’offrir, mais bien de savoir si on peut se permettre de ne pas l’offrir

L’Organisation mondiale de la santé estime que la dépression est la première cause d’incapacité et qu’elle contribue fortement au fardeau mondial de la maladie. On estime par ailleurs qu’au Canada, environ 20 % de la population sera affectée par un trouble mental dit transitoire, dont la dépression.

La psychothérapie, c’est pour les bien-portants anxieux! : 2e partie

Au cours des derniers mois, mon étudiante, Stacy Bradley, et moi avons mené plusieurs sondages visant à faire un état de la situation quant à l’exercice de la psychothérapie en bureau privé et dans le système public, ainsi qu’à obtenir l’opinion des psychologues, psychothérapeutes et médecins de famille quant aux modalités à mettre en place pour faciliter l’accès à la psychothérapie. Contrairement à ce qui est fait dans le système public, dans d’autres professions ou même ailleurs dans le monde, aucune donnée n’est colligée sur la pratique des psys en bureau privé.

La psychothérapie, c’est pour les bien-portants anxieux! : 1re partie

Beaucoup de temps s’est écoulé depuis mon dernier billet, mais j’ai une bonne raison, et celle-ci est directement liée à la question de l’accès à la psychothérapie : depuis plusieurs mois déjà, j’agis à titre de consultant externe principal pour l’INESSS, qui doit bientôt soumettre ses recommandations au MSSS sur les façons de faciliter l’accès à la psychothérapie. Dès que ce rapport sera rendu public, je vous en ferai part.

La psychothérapie, est-ce que ça fonctionne vraiment?

Je me plais à affirmer que la psychothérapie est le traitement qui, de tout temps, a fait l’objet du plus grand nombre de recherches. Les données scientifiques abondent sur le sujet, et l’accès à un si grand nombre de données permet aux chercheurs de commencer à les compiler sous forme de ce que l’on appelle communément « revue systématique ». En fait, il y a tellement de données, qu’en sus des revues systématiques, nous pouvons également faire des revues de revues systématiques. Mon but ici n’est pas de décrire l’une ou l’autre de ces revues en détail, mais bien de faire ressortir les traits qui les caractérisent et de traduire ces éléments en des termes accessibles à tous.

Une charte des valeurs?

Disons les choses telles qu’elles sont, sans détour…
Vous développez un trouble anxieux à la suite d’un accident de travail? Rassurez-vous : l’État vous aidera en couvrant les frais d’un traitement, y compris les frais d’une psychothérapie si c’est nécessaire.
Votre fils s’est suicidé? Eh bien…

Une accessibilité accrue aux soins psychologiques

De récentes études canadiennes ont démontré que l’éducation, les revenus et les coûts des services comptent parmi les facteurs qui régissent le recours aux services de fournisseurs de psychothérapie, comme les psychologues de première ligne. Par ailleurs, les politiques en matière de santé devraient tenter d’améliorer l’accès des personnes défavorisées à ces services. À ce jour, le Royaume-Uni et l’Australie ont introduit l’accès aux soins psychologiques subventionnés par l’État.