Thème : Promotion de la santé mentale

Soutenir les acteurs de santé publique en santé mentale des populations : quelques travaux du Centre de collaboration nationale sur les politiques publiques et la santé (CCNPPS)

La santé mentale, à ne pas confondre avec les troubles mentaux, est considérée comme une ressource essentielle à la vie. Ses bases se forgent durant l’enfance et elle continue à se façonner toute la vie en fonction des circonstances, des milieux et des événements. Ses fluctuations – de languissantes à florissantes – se répercutent sur la santé et la qualité de vie des personnes et des communautés.

L’obésité sous l’angle de la dépendance alimentaire

L’obésité est un problème de santé important qui touche un nombre considérable de personnes et qui est associé à différentes conséquences sur les plans physique et psychologique. Dans l’optique de mieux comprendre ce phénomène, il a été proposé que la consommation excessive de nourriture dans un contexte d’obésité pouvait s’apparenter à une dépendance aux substances. Cette dépendance serait définie par la présence de symptômes cognitifs, comportementaux et physiologiques qui mènent à une consommation de substances répétées et continues, et ce, malgré les conséquences négatives qui s’ensuivent.

Culture et ouverture pour comprendre et traiter la souffrance psychologique

Au moment où je rédige ce billet, je songe à la discussion que j’ai entretenue avec Bruno Falissard, pédopsychiatre et professeur de biostatistique à l’Université Paris-Sud. Nous avons notamment parlé d’un de ses mandats à titre de président de l’IACAPAP (International Association for Child and Adolescent Psychiatry and Allied Professions), qui l’amène à voyager partout dans le monde pour découvrir les différentes modalités de prise en charge des troubles psychiatriques chez les enfants et les adolescents.

L’obésité et les troubles de santé mentale : un lien toujours aussi problématique

Tout d’abord, il est important de noter que les personnes ayant un trouble de l’humeur (p. ex., le trouble bipolaire) connaissent toujours une surmortalité précoce de 15 à 25 ans par rapport à la population générale. Si les suicides occupent une part certaine de cette surmortalité, les maladies respiratoires, cardiovasculaires et leurs complications en représentent une part considérable (jusqu’à 69 %). Ces maladies ont souvent un point de départ commun : l’obésité.

Champs d’action en promotion de la santé mentale chez les jeunes adultes

Le passage à la vie adulte est une période marquée par plusieurs changements qui peuvent constituer pour certains jeunes une source de stress, d’anxiété et d’une moins bonne santé mentale. Pour les soutenir, on cherche alors à accroître l’offre de services psychosociaux et médicaux ou encore à mettre en place une série de mesures compensatoires ou d’accompagnement individuel.

Plaidoyer pour des recommandations sur l’activité physique favorables à la santé mentale!

L’activité physique amène des bienfaits pour la santé physique et la prévention de nombreuses maladies telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires; je ne vous apprends rien!

L’activité physique apporte des bienfaits pour la santé mentale, le bien-être, la prévention des troubles de l’humeur; si vous ne le saviez pas, vous n’êtes probablement pas étonnés.

Et si la marche active était une bonne occasion de prévenir la dépression?

Identifier des interventions permettant la prévention des troubles dépressifs est un enjeu majeur de santé publique, particulièrement pour les femmes post-ménopausées. Dans un récent essai clinique, nous avons évalué l’effet d’un programme de marche sur le niveau de dépression de participantes post-ménopausées inactives (n = 121). Celles-ci étaient attribuées soit à une « liste d’attente » ou à un programme de marche. Deux séances hebdomadaires supervisées de marche active (à l’extérieur et en groupe) et une troisième pratiquée

Marche et symptômes dépressifs chez les aînés : les motifs et le dosage peuvent faire une différence!

Chez les aînés, tout comme chez l’adulte, de bonnes habitudes de marche sont associées à une meilleure santé physique et mentale. Cependant, les personnes marchent pour différents motifs : dans le but de se mettre en forme, pour passer le temps, pour se déplacer d’un endroit à l’autre, etc. Tous ces motifs sont-ils équivalents dans l’association entre activité physique et symptômes dépressifs chez les aînés ? Il semble bien que non ! Selon une étude que nous venons de publier, ceux qui marchent au moins 30 minutes par jour, trois ou cinq jours par semaine dans le but…

Les rôles de la santé publique au regard de la santé mentale des populations

Ces dernières années, il y a eu autant d’études que d’événements qui nous ont poussés à réaliser que la santé mentale signifiait beaucoup plus que la simple absence de troubles mentaux. Quelqu’un de « pas malade » n’est pas forcément en bonne santé mentale. C’est quelqu’un qui se sent bien, qui arrive à s’accomplir même dans l’adversité que la vie sort parfois de son chapeau. Une santé mentale positive, c’est ce qu’on se souhaite tous : de porter en soi le nécessaire pour pouvoir exister au sein de la communauté et y contribuer activement.

Un effort pour concrétiser les politiques publiques favorables à la santé mentale des populations

La bonne santé mentale constitue une ressource pour la vie et une condition nécessaire à la possibilité de vivre des vies en santé et socialement productives. Les interventions, incluant les politiques publiques, agissent sur les déterminants de la santé mentale au niveau structurel et environnemental, sur les dimensions sociales au sein de la communauté et de la famille ainsi que sur des facteurs de niveau individuel.