Mot-clé : dépression

Réflexion sur le Projet d’autosoins

J’ai rédigé d’autres blogues ici auparavant à propos du Guide d’autosoins pour la dépression, un outil d’autosoins gratuit fondé sur des données probantes, qui a été élaboré il y a environ une décennie et qui peut être téléchargé en français, en anglais, en punjabi, en chinois, en farsi et en vietnamien, ainsi qu’en version audio (malheureusement offerte en anglais seulement pour le moment). Des versions du guide, qui sont axées sur l’autocontrôle des humeurs en milieu de travail…

Et si la marche active était une bonne occasion de prévenir la dépression?

Identifier des interventions permettant la prévention des troubles dépressifs est un enjeu majeur de santé publique, particulièrement pour les femmes post-ménopausées. Dans un récent essai clinique, nous avons évalué l’effet d’un programme de marche sur le niveau de dépression de participantes post-ménopausées inactives (n = 121). Celles-ci étaient attribuées soit à une « liste d’attente » ou à un programme de marche. Deux séances hebdomadaires supervisées de marche active (à l’extérieur et en groupe) et une troisième pratiquée

Marche et symptômes dépressifs chez les aînés : les motifs et le dosage peuvent faire une différence!

Chez les aînés, tout comme chez l’adulte, de bonnes habitudes de marche sont associées à une meilleure santé physique et mentale. Cependant, les personnes marchent pour différents motifs : dans le but de se mettre en forme, pour passer le temps, pour se déplacer d’un endroit à l’autre, etc. Tous ces motifs sont-ils équivalents dans l’association entre activité physique et symptômes dépressifs chez les aînés ? Il semble bien que non ! Selon une étude que nous venons de publier, ceux qui marchent au moins 30 minutes par jour, trois ou cinq jours par semaine dans le but…

Psychothérapie : la question n’est pas de savoir si on peut se permettre de l’offrir, mais bien de savoir si on peut se permettre de ne pas l’offrir

L’Organisation mondiale de la santé estime que la dépression est la première cause d’incapacité et qu’elle contribue fortement au fardeau mondial de la maladie. On estime par ailleurs qu’au Canada, environ 20 % de la population sera affectée par un trouble mental dit transitoire, dont la dépression.

Des techniques accessibles à tous pour gérer les troubles de l’humeur

Dans un article publié dans un précédent numéro de Quintessence, j’ai écrit sur le Soutien à l’autogestion (SAG) des troubles de l’humeur, une approche qui s’avère être d’une efficacité surprenante, malgré sa facilité d’implantation et les coûts minimes qu’elle engendre. Le SAG préconise l’enseignement aux patients de méthodes fondées sur des données probantes afin que ces derniers puissent gérer plus efficacement leur dépression. Ils obtiennent sans frais le Guide d’autosoins pour la dépression, en plus d’avoir accès au soutien d’un professionnel de la santé, d’un travailleur d’entraide ou d’un membre de leur famille. Les techniques enseignées dans ce guide sont basées sur la thérapie cognitivo-comportementale.

Six cent mille années

Il peut être particulièrement difficile de se faire une idée globale des politiques existantes en matière de santé mentale et de dépendances dans une province aussi grande que l’Ontario. Je suis néanmoins très honoré d’avoir l’occasion de collaborer à Qualaxia. Dans le cadre de mes prochaines publications sur le blogue, j’espère vous offrir un aperçu des documents pertinents qui traitent du contexte ontarien.

Préparation à la naissance : n’oublions pas la santé mentale !

Depuis 2005, le Québec vit un mini-baby-boom : le nombre de naissances a augmenté, notamment chez les femmes de 25 à 39 ans. Dans une grande proportion des cas, il s’agit d’une première naissance.

Les nouveaux parents ont plus que jamais accès à une gamme de ressources pour les aider à vivre la grossesse et à se préparer à l’arrivée du nouveau-né.

La dépression chez les hommes : un mal caché et méconnu

Pendant longtemps, la dépression a été plus particulièrement associée aux femmes. Pour certains, « les vrais hommes ne font pas de dépression ». Cette croyance est abordée dans différents programmes de promotion de la santé qui questionnent les normes masculines traditionnelles. Une campagne de publicité nationale australienne pour contrer la dépression souligne cette réalité . Les hommes plus traditionnels et rigides sur le plan des rôles de genre sont plus à risque de dépression et de suicide, et ils sont aussi plus difficiles à joindre par les services.

Le collège : un milieu favorable à l’amélioration de la santé mentale

Les jeunes en transition vers la vie adulte constituent une population à risque de développer des problèmes de santé mentale. Les statistiques sont frappantes, c’est dans le groupe des 15-24 ans que l’on retrouve les prévalences les plus élevées de détresse psychologique, de troubles anxieux ou dépressifs, de troubles liés à la consommation d’alcool et de drogues et de troubles de l’alimentation. De plus, le suicide est la deuxième cause de mortalité pour ce groupe d’âge. L’ampleur de ces problèmes se fait d’ailleurs sentir au sein de la population étudiante dans les établissements d’enseignement collégial. Depuis les dernières années, des démarches se font surtout dans le but de soutenir les clientèles dites émergentes qui regroupent notamment les jeunes ayant des troubles mentaux et des troubles d’apprentissage. En vue de soutenir l’ensemble des besoins de santé et le bien-être chez les jeunes, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) publiaient en 2010, le Cadre de référence pour soutenir la collaboration entre les centres de santé et de services sociaux (CSSS) et les collèges publics du Québec.

Un outil indispensable

L’autogestion des soins en cas de problèmes de l’humeur est une forme d’intervention dans laquelle : on fournit aux individus en détresse des cahiers d’exercices ou des sites Web conçus de manière à leur enseigner des habiletés comportementales qui permettent d’autogérer leur humeur; et un professionnel de la santé ou un autre intervenant joue le rôle de guide pour les aider à apprendre et à appliquer les habiletés nécessaires à l’autogestion de l’humeur.
Ce type d’intervention présente un degré impressionnant d’efficacité dans les cas de problèmes courants de santé mentale d’intensité légère à modérée.