Mot-clé : thérapie cognitive

Un outil indispensable

L’autogestion des soins en cas de problèmes de l’humeur est une forme d’intervention dans laquelle : on fournit aux individus en détresse des cahiers d’exercices ou des sites Web conçus de manière à leur enseigner des habiletés comportementales qui permettent d’autogérer leur humeur; et un professionnel de la santé ou un autre intervenant joue le rôle de guide pour les aider à apprendre et à appliquer les habiletés nécessaires à l’autogestion de l’humeur.
Ce type d’intervention présente un degré impressionnant d’efficacité dans les cas de problèmes courants de santé mentale d’intensité légère à modérée.

Une accessibilité accrue aux soins psychologiques

De récentes études canadiennes ont démontré que l’éducation, les revenus et les coûts des services comptent parmi les facteurs qui régissent le recours aux services de fournisseurs de psychothérapie, comme les psychologues de première ligne. Par ailleurs, les politiques en matière de santé devraient tenter d’améliorer l’accès des personnes défavorisées à ces services. À ce jour, le Royaume-Uni et l’Australie ont introduit l’accès aux soins psychologiques subventionnés par l’État.

Une composante essentielle de la gestion des maladies chroniques

En raison de leur forte récurrence, les troubles dépressifs et anxieux sont désormais considérés comme des maladies chroniques par les experts. Le soutien à l’autogestion est une composante essentielle du modèle de gestion des maladies chroniques, ainsi qu’un idéal à atteindre en matière de dispensation des soins aux personnes souffrant de maladie chronique, tant physique que mentale. Il est également recommandé dans la plupart des guides de pratique pour le traitement des troubles dépressifs et anxieux (NICE, CANMAT).

Une stratégie à l’efficacité démontrée

Le soutien à l’autogestion des soins est de plus en plus reconnu comme une composante indispensable dans le traitement des personnes souffrant de troubles anxieux ou dépressifs. La plupart des guides de pratique (NICE, CANMAT) le recommandent. Enfin, c’est également une des composantes du modèle de gestion des maladies chroniques, modèle de plus en plus en vogue autant pour les maladies physiques que pour les troubles mentaux.