Article(s) 30 janvier 2014

Des techniques accessibles à tous pour gérer les troubles de l’humeur

Dans un article publié dans un précédent numéro de Quintessence, j’ai écrit sur le Soutien à l’autogestion (SAG) des troubles de l’humeur, une approche qui s’avère être d’une efficacité surprenante, malgré sa facilité d’implantation et les coûts minimes qu’elle engendre. Le SAG préconise l’enseignement aux patients de méthodes fondées sur des données probantes afin que ces derniers puissent gérer plus efficacement leur dépression. Ils obtiennent sans frais le Guide d’autosoins pour la dépression, en plus d’avoir accès au soutien d’un professionnel de la santé, d’un travailleur d’entraide ou d’un membre de leur famille. Les techniques enseignées dans ce guide sont basées sur la thérapie cognitivo-comportementale.

Approche multidimensionnelle en santé mentale

Bien que les immigrants disposent généralement d’une meilleure santé que les gens nés au Canada, leur état a tendance à se détériorer une fois installés au pays. L’accès aux services de santé leur est donc essentiel, cependant de nombreuses barrières subsistent dans le domaine de la santé mentale. Comme l’a mentionné Laurence Kirmayer dans son blogue, les défis sont complexes et de taille.

Établir les liens : Il ne peut pas y avoir de santé mentale sans santé mentale publique

Un rapport de recherche publié en Ontario l’été dernier, intitulé Établir les liens a révélé que les bureaux locaux de santé publique font un travail énorme pour promouvoir la santé mentale des enfants et des jeunes sans en avoir reçu le mandat précis. En Ontario, les activités principales de la santé publique sont la prévention des maladies et la promotion de la santé, toutefois, le rôle de la santé publique en ce qui concerne la santé mentale des Ontariens et Ontariennes n’a pas été clairement défini. Par exemple, les Normes de santé publique de l’Ontario, qui orientent les travaux des bureaux de santé publique, n’ont pas obtenu le mandat précis d’examiner la santé mentale.