Thème : Politiques et grandes orientations

La psychothérapie, est-ce que ça fonctionne vraiment?

Je me plais à affirmer que la psychothérapie est le traitement qui, de tout temps, a fait l’objet du plus grand nombre de recherches. Les données scientifiques abondent sur le sujet, et l’accès à un si grand nombre de données permet aux chercheurs de commencer à les compiler sous forme de ce que l’on appelle communément « revue systématique ». En fait, il y a tellement de données, qu’en sus des revues systématiques, nous pouvons également faire des revues de revues systématiques. Mon but ici n’est pas de décrire l’une ou l’autre de ces revues en détail, mais bien de faire ressortir les traits qui les caractérisent et de traduire ces éléments en des termes accessibles à tous.

Établir les liens : Il ne peut pas y avoir de santé mentale sans santé mentale publique

Un rapport de recherche publié en Ontario l’été dernier, intitulé Établir les liens a révélé que les bureaux locaux de santé publique font un travail énorme pour promouvoir la santé mentale des enfants et des jeunes sans en avoir reçu le mandat précis. En Ontario, les activités principales de la santé publique sont la prévention des maladies et la promotion de la santé, toutefois, le rôle de la santé publique en ce qui concerne la santé mentale des Ontariens et Ontariennes n’a pas été clairement défini. Par exemple, les Normes de santé publique de l’Ontario, qui orientent les travaux des bureaux de santé publique, n’ont pas obtenu le mandat précis d’examiner la santé mentale.

Une charte des valeurs?

Disons les choses telles qu’elles sont, sans détour…
Vous développez un trouble anxieux à la suite d’un accident de travail? Rassurez-vous : l’État vous aidera en couvrant les frais d’un traitement, y compris les frais d’une psychothérapie si c’est nécessaire.
Votre fils s’est suicidé? Eh bien…

Six cent mille années

Il peut être particulièrement difficile de se faire une idée globale des politiques existantes en matière de santé mentale et de dépendances dans une province aussi grande que l’Ontario. Je suis néanmoins très honoré d’avoir l’occasion de collaborer à Qualaxia. Dans le cadre de mes prochaines publications sur le blogue, j’espère vous offrir un aperçu des documents pertinents qui traitent du contexte ontarien.

Implantation du PASM 2005-2010 : un travail en cours

En février dernier, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a publié une évaluation de l’implantation du Plan d’action en santé mentale (PASM) 2005-2010. Le rapport indique que des progrès ont été observés sur le plan de l’implantation de nombreux aspects du PASM et que des améliorations considérables ont été apportées à la prestation et à l’organisation des services là où les efforts d’implantation ont porté fruit. Toutefois, l’évaluation révèle également que l’implantation de la plupart des mesures locales, régionales et nationales demeure incomplète, à la fois entre les régions et à l’intérieur des régions, et que les cibles spécifiques aux services, à quelques exceptions près, n’ont pas été atteintes.

4e rapport du Commissaire à la santé et au bien-être : quelles leçons en tirer?

La mission du Commissaire à la santé et au bien-être est de contribuer à l’amélioration de la santé et du bien-être de la population québécoise au moyen d’évaluations du rendement du système de santé et de services sociaux de la province, ainsi que de la diffusion de renseignements permettant d’orienter les débats de société et le processus de prise de décision du gouvernement. En décembre 2012, le commissaire a déposé son 4e rapport d’évaluation portant sur le rendement du système québécois de santé mentale.

Adopter une approche en santé psychologique dans les écoles du Nouveau-Brunswick

Le sondage effectué en 2009-2010 sur le mieux-être des élèves du Nouveau-Brunswick dresse un portrait alarmant de la santé psychologique de l’ensemble de cette population. Selon ce sondage, seulement 17 % des élèves possèdent un degré élevé de santé psychologique (15 % des garçons et 19 % des filles). Ces taux montrent bien l’importance de développer davantage les approches favorisant l’amélioration de la santé psychologique chez les jeunes dans nos écoles.

La santé psychologique, c’est quoi?

La sémantique d’un mot a souvent un impact sur nos perceptions, nos pensées et nos croyances associées à ce mot. Contrairement à la santé physique, nous avons souvent une image de maladie ou trouble lorsque nous parlons de santé mentale. C’est pourquoi la Stratégie du mieux-être au Nouveau-Brunswick utilise le terme santé psychologique pour faire la promotion de la santé mentale.

Résoudre la crise du mieux-être au Nouveau-Brunswick

Le Nouveau-Brunswick vit une crise du mieux-être. Comme sa population était aux prises avec un taux élevé d’obésité, d’inactivité, et de tabagisme, le gouvernement du Nouveau-Brunswick créa en 2006 le ministère du Mieux-être, de la Culture et du Sport dans le but de faciliter le développement d’une culture de mieux-être dans la province.

Un véritable catalyseur

La Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) adopte une action concertée pour transformer le portrait de la santé mentale au Canada.

La Commission a été créée en 2007 à la suite de consultations au cours desquelles des milliers de Canadiens et de Canadiennes, d’un océan à l’autre, ont exprimé le désir de disposer d’un meilleur système de santé mentale. Il s’agit de la plus vaste étude portant sur la santé mentale et les troubles mentaux jamais menée au pays.