Mot-clé : mieux être

La psychothérapie, est-ce que ça fonctionne vraiment?

Je me plais à affirmer que la psychothérapie est le traitement qui, de tout temps, a fait l’objet du plus grand nombre de recherches. Les données scientifiques abondent sur le sujet, et l’accès à un si grand nombre de données permet aux chercheurs de commencer à les compiler sous forme de ce que l’on appelle communément « revue systématique ». En fait, il y a tellement de données, qu’en sus des revues systématiques, nous pouvons également faire des revues de revues systématiques. Mon but ici n’est pas de décrire l’une ou l’autre de ces revues en détail, mais bien de faire ressortir les traits qui les caractérisent et de traduire ces éléments en des termes accessibles à tous.

Vivre ou survivre? Mourir : jamais!

Pessamit, 1973. Il y a de cela 40 ans. Cette histoire commence peu de temps après un examen médical de routine au dispensaire de cette communauté autochtone innue dans la belle région de la Côte-Nord. Personne ne s’attendait à cela. Et vlan! La mauvaise nouvelle tomba tel un couperet filant à toute vitesse entre les deux piliers d’une guillotine et n’ayant aucun obstacle sur son passage, pas même ma tête. Le médecin m’annonçait alors, dans une langue que je ne maitrisais pas, que je quitterais bientôt ma famille, mes amis et ma communauté pour une très longue période. J’ai ressenti de nouveau l’effet de la guillotine, sauf que là, ce n’était plus uniquement ma tête qui serait séparée de moi, mais plutôt tout mon être qui serait séparé de la cellule familiale. Cela me semblait plus atroce que de perdre la tête.

Les pensionnats indiens : apprendre de nos erreurs et bâtir ensemble un avenir plus sain

Avril 2013 a marqué le passage de la Commission de vérité et réconciliation à Montréal. Cette commission, mise sur pied en 2008 à la suite des revendications d’anciens élèves des pensionnats indiens, a pour but de « tourner la page » sur les torts du passé afin de « bâtir un avenir plus solide et plus sain »…

Tendre l’oreille

La Semaine nationale de la santé mentale aura lieu du 7 au 13 mai 2012. Elle marque le début de la campagne annuelle de promotion de la santé mentale. Cette année, celle-ci met l’accent sur le lien important qui existe entre le sentiment de sécurité et la santé mentale. Les personnes, les groupes et les organisations sont invités à se mobiliser et à créer des activités à leur manière.

Adopter une approche en santé psychologique dans les écoles du Nouveau-Brunswick

Le sondage effectué en 2009-2010 sur le mieux-être des élèves du Nouveau-Brunswick dresse un portrait alarmant de la santé psychologique de l’ensemble de cette population. Selon ce sondage, seulement 17 % des élèves possèdent un degré élevé de santé psychologique (15 % des garçons et 19 % des filles). Ces taux montrent bien l’importance de développer davantage les approches favorisant l’amélioration de la santé psychologique chez les jeunes dans nos écoles.

La santé psychologique, c’est quoi?

La sémantique d’un mot a souvent un impact sur nos perceptions, nos pensées et nos croyances associées à ce mot. Contrairement à la santé physique, nous avons souvent une image de maladie ou trouble lorsque nous parlons de santé mentale. C’est pourquoi la Stratégie du mieux-être au Nouveau-Brunswick utilise le terme santé psychologique pour faire la promotion de la santé mentale.

Bouger pour être en bonne santé… mentale!

La promotion de l’activité physique est au sommet des priorités de la santé publique. Il est maintenant reconnu que l’activité physique permet d’améliorer la santé globale des individus et de réduire le risque de nombreuses maladies chroniques physiques. Plus récemment, des études ont confirmé l’effet positif de l’activité physique sur la santé mentale. Des essais cliniques démontrent même l’efficacité de l’activité physique dans le traitement de la dépression. Dans une perspective de promotion de la santé mentale et de prévention des troubles mentaux courants auprès de la population en général, la pratique régulière d’activité physique serait associée à une amélioration de la qualité se vie et du bien-être psychologique, et à une réduction du niveau d’anxiété, des symptômes dépressifs, et du stress.

Résoudre la crise du mieux-être au Nouveau-Brunswick

Le Nouveau-Brunswick vit une crise du mieux-être. Comme sa population était aux prises avec un taux élevé d’obésité, d’inactivité, et de tabagisme, le gouvernement du Nouveau-Brunswick créa en 2006 le ministère du Mieux-être, de la Culture et du Sport dans le but de faciliter le développement d’une culture de mieux-être dans la province.