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Les problèmes de santé mentale constituent un véritable fléau dans nos sociétés. Le réseau Qualaxia soutient des actions efficaces de promotion de la santé mentale, de prévention et de traitement des troubles mentaux les plus fréquents.

Qualaxia, c'est un réseau de chercheurs, d'experts, de décideurs, de gestionnaires et de cliniciens. L'objectif du réseau est de rendre facilement accessibles des documents que nous jugeons particulièrement importants sur la santé mentale des populations.

Nous vous invitons à réagir aux articles du blogue Qualaxia. Donnez votre point de vue, posez vos questions, faites connaître vos expériences ou informez-nous sur des documents ou des outils d'intérêt pour les décideurs, les gestionnaires et les cliniciens. La connaissance scientifique prend tout son sens lorsqu'elle est confrontée à l'expérience sur le terrain. Ce blogue se veut un moyen dynamique de partager les connaissances dans le domaine de la santé mentale populationnelle.

Marche et symptômes dépressifs chez les aînés : les motifs et le dosage peuvent faire une différence!

Chez les aînés, tout comme chez l’adulte, de bonnes habitudes de marche sont associées à une meilleure santé physique et mentale. Cependant, les personnes marchent pour différents motifs : dans le but de se mettre en forme, pour passer le temps, pour se déplacer d’un endroit à l’autre, etc. Tous ces motifs sont-ils équivalents dans l’association entre activité physique et symptômes dépressifs chez les aînés ? Il semble bien que non ! Selon une étude que nous venons de publier, ceux qui marchent au moins 30 minutes par jour, trois ou cinq jours par semaine dans le but…

Psychothérapie : la question n’est pas de savoir si on peut se permettre de l’offrir, mais bien de savoir si on peut se permettre de ne pas l’offrir

L’Organisation mondiale de la santé estime que la dépression est la première cause d’incapacité et qu’elle contribue fortement au fardeau mondial de la maladie. On estime par ailleurs qu’au Canada, environ 20 % de la population sera affectée par un trouble mental dit transitoire, dont la dépression.

Des nouvelles sur le programme Participe-présent

En 2013, sur le blogue de Qualaxia, Regenstrief et coll. nous informaient qu’une équipe de chercheurs et de cliniciens du CSSS Cavendish-CAU était en train de développer un programme novateur destiné aux personnes âgées vivant avec un trouble de santé mentale ou des problèmes psychosociaux. Le programme Participe-présent vise à promouvoir la participation sociale de cette population, notamment en faisant la promotion de l’utilisation des ressources de la communauté en matière de loisirs et d’espaces de socialisation.

Première ligne en santé mentale au Brésil : un modèle différent

J’arrive tout juste d’un séjour de plusieurs semaines au Brésil où j’ai pu constater plusieurs différences avec le Québec dans le fonctionnement des services, notamment dans l’organisation des services de première ligne en santé mentale. Ce pays a pris le virage de l’intégration de la santé mentale en première ligne sensiblement en même temps que nous (dans les années 2000). Toutefois, le modèle adopté est quelque peu différent du nôtre.

La prévention des RPS avant la promotion du bien-être au travail

Plusieurs entreprises ont malheureusement tendance à euphémiser, voire à nier le caractère pathogène que présentent certaines formes d’organisation de travail et de pratiques de gestion. Sous prétexte de favoriser une approche positive, elles semblent plutôt investir du côté de la promotion, entre autres, de saines habitudes de vie dans le but de favoriser le bien-être de leurs employés. Or, toute souhaitable est-elle, une activité de promotion du bien-être au travail ne permet pas nécessairement de réduire les risques psychosociaux (RPS), alors que la prévention des contraintes organisationnelles ou psychosociales s’accompagne nécessairement d’une amélioration du bien-être au travail.

Les rôles de la santé publique au regard de la santé mentale des populations

Ces dernières années, il y a eu autant d’études que d’événements qui nous ont poussés à réaliser que la santé mentale signifiait beaucoup plus que la simple absence de troubles mentaux. Quelqu’un de « pas malade » n’est pas forcément en bonne santé mentale. C’est quelqu’un qui se sent bien, qui arrive à s’accomplir même dans l’adversité que la vie sort parfois de son chapeau. Une santé mentale positive, c’est ce qu’on se souhaite tous : de porter en soi le nécessaire pour pouvoir exister au sein de la communauté et y contribuer activement.

De la santé mentale au bien-être au travail : changement de terminologie ou de stratégie ?

Nous assistons depuis quelques années à un changement de discours en ce qui concerne la problématique de la santé mentale au travail. Dans le but d’utiliser un vocabulaire moins dérangeant pour les entreprises, plutôt que de parler de santé mentale ou de stress, nous parlons dorénavant de santé psychologique et de bien-être au travail. Cette […]

La psychothérapie, c’est pour les bien-portants anxieux! : 2e partie

Au cours des derniers mois, mon étudiante, Stacy Bradley, et moi avons mené plusieurs sondages visant à faire un état de la situation quant à l’exercice de la psychothérapie en bureau privé et dans le système public, ainsi qu’à obtenir l’opinion des psychologues, psychothérapeutes et médecins de famille quant aux modalités à mettre en place pour faciliter l’accès à la psychothérapie. Contrairement à ce qui est fait dans le système public, dans d’autres professions ou même ailleurs dans le monde, aucune donnée n’est colligée sur la pratique des psys en bureau privé.

Un effort pour concrétiser les politiques publiques favorables à la santé mentale des populations

La bonne santé mentale constitue une ressource pour la vie et une condition nécessaire à la possibilité de vivre des vies en santé et socialement productives. Les interventions, incluant les politiques publiques, agissent sur les déterminants de la santé mentale au niveau structurel et environnemental, sur les dimensions sociales au sein de la communauté et de la famille ainsi que sur des facteurs de niveau individuel.

La psychothérapie, c’est pour les bien-portants anxieux! : 1re partie

Beaucoup de temps s’est écoulé depuis mon dernier billet, mais j’ai une bonne raison, et celle-ci est directement liée à la question de l’accès à la psychothérapie : depuis plusieurs mois déjà, j’agis à titre de consultant externe principal pour l’INESSS, qui doit bientôt soumettre ses recommandations au MSSS sur les façons de faciliter l’accès à la psychothérapie. Dès que ce rapport sera rendu public, je vous en ferai part.