Mot-clé : santé mentale

Moissonneuse-batteuse, boulot, dodo?

Métro, boulot, dodo. La conciliation travail-famille est dans l’air du temps. Bien réussie, elle constitue une source de bien-être et de santé. Mais peut-on aussi dire : moissonneuse-batteuse, boulot, dodo? Voyons comment une meilleure compréhension de la conciliation travail-famille chez les agriculteurs pourrait jeter un éclairage nouveau sur les défis que comporte leur réalité.

Approche multidimensionnelle en santé mentale

Bien que les immigrants disposent généralement d’une meilleure santé que les gens nés au Canada, leur état a tendance à se détériorer une fois installés au pays. L’accès aux services de santé leur est donc essentiel, cependant de nombreuses barrières subsistent dans le domaine de la santé mentale. Comme l’a mentionné Laurence Kirmayer dans son blogue, les défis sont complexes et de taille.

Établir les liens : Il ne peut pas y avoir de santé mentale sans santé mentale publique

Un rapport de recherche publié en Ontario l’été dernier, intitulé Établir les liens a révélé que les bureaux locaux de santé publique font un travail énorme pour promouvoir la santé mentale des enfants et des jeunes sans en avoir reçu le mandat précis. En Ontario, les activités principales de la santé publique sont la prévention des maladies et la promotion de la santé, toutefois, le rôle de la santé publique en ce qui concerne la santé mentale des Ontariens et Ontariennes n’a pas été clairement défini. Par exemple, les Normes de santé publique de l’Ontario, qui orientent les travaux des bureaux de santé publique, n’ont pas obtenu le mandat précis d’examiner la santé mentale.

Pourvoir le Québec d’infirmières praticiennes spécialisées en santé mentale… cela va de soi!

En 2011, cinq constituantes du réseau de l’Université du Québec (UQ) démarraient une maîtrise en sciences infirmières en santé mentale et soins psychiatriques. À l’instar des infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne ou dans d’autres spécialités, le rôle d’infirmière praticienne en santé mentale et psychiatrie (IPS-SM/PSY) allait de soi. Malheureusement, celui-ci était bien loin d’être ficelé dans les instances ministérielles et encore moins dans les plans de nos collègues psychiatres. Les questions épineuses concernant le type d’infirmières à privilégier se sont succédées, à savoir si le titre d’infirmière clinicienne spécialisée devait être créé à défaut de pouvoir espérer le développement du rôle d’IPS-SM/PSY, ou si ni l’un ni l’autre n’allait voir le jour en raison de la confusion qui entourait ces catégories d’emploi.

Se souvenir du passé pour donner espoir à l’avenir

Pour de nombreux groupes des Premières Nations, l’équinoxe représente le changement et la transformation. Le printemps surtout est une période de renouveau et de renaissance. C’est également le moment où les groupes se dirigent vers leur endroit de rassemblement. Cet endroit spécial, où ont lieu les rencontres, les échanges, les célébrations et les deuils, est très symbolique, car c’est un lieu qui se rappelle du passé, qui témoigne du présent et qui offre de l’espoir pour l’avenir.

Proches aidants des personnes âgées : L’urgence d’offrir des services de soutien dès maintenant… et pour les générations futures!

La situation des personnes âgées en perte d’autonomie illustre bien les effets du mouvement global de désinstitutionnalisation. On « maintient » les personnes âgées dans leur milieu de vie en invoquant plusieurs raisons : les coûts prohibitifs associés au vieillissement de la population et à l’utilisation des ressources plus lourdes du système, de même que le désir évident des personnes âgées de vieillir chez elles.

Six cent mille années

Il peut être particulièrement difficile de se faire une idée globale des politiques existantes en matière de santé mentale et de dépendances dans une province aussi grande que l’Ontario. Je suis néanmoins très honoré d’avoir l’occasion de collaborer à Qualaxia. Dans le cadre de mes prochaines publications sur le blogue, j’espère vous offrir un aperçu des documents pertinents qui traitent du contexte ontarien.

Vivre ou survivre? Mourir : jamais!

Pessamit, 1973. Il y a de cela 40 ans. Cette histoire commence peu de temps après un examen médical de routine au dispensaire de cette communauté autochtone innue dans la belle région de la Côte-Nord. Personne ne s’attendait à cela. Et vlan! La mauvaise nouvelle tomba tel un couperet filant à toute vitesse entre les deux piliers d’une guillotine et n’ayant aucun obstacle sur son passage, pas même ma tête. Le médecin m’annonçait alors, dans une langue que je ne maitrisais pas, que je quitterais bientôt ma famille, mes amis et ma communauté pour une très longue période. J’ai ressenti de nouveau l’effet de la guillotine, sauf que là, ce n’était plus uniquement ma tête qui serait séparée de moi, mais plutôt tout mon être qui serait séparé de la cellule familiale. Cela me semblait plus atroce que de perdre la tête.

Les pensionnats indiens : apprendre de nos erreurs et bâtir ensemble un avenir plus sain

Avril 2013 a marqué le passage de la Commission de vérité et réconciliation à Montréal. Cette commission, mise sur pied en 2008 à la suite des revendications d’anciens élèves des pensionnats indiens, a pour but de « tourner la page » sur les torts du passé afin de « bâtir un avenir plus solide et plus sain »…

Implantation du PASM 2005-2010 : un travail en cours

En février dernier, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a publié une évaluation de l’implantation du Plan d’action en santé mentale (PASM) 2005-2010. Le rapport indique que des progrès ont été observés sur le plan de l’implantation de nombreux aspects du PASM et que des améliorations considérables ont été apportées à la prestation et à l’organisation des services là où les efforts d’implantation ont porté fruit. Toutefois, l’évaluation révèle également que l’implantation de la plupart des mesures locales, régionales et nationales demeure incomplète, à la fois entre les régions et à l’intérieur des régions, et que les cibles spécifiques aux services, à quelques exceptions près, n’ont pas été atteintes.